Charles Roman (1844-1911)
Charles-Marie-Thérèse-Laurent-François Roman naît à Brignoles le 15 octobre 1844, fils de Louis-Charles-Pierre-François Roman, marchand, et d’Emilie-Joséphine Mathieu. Charles est ordonné sous-diacre le 6 juin 1868 à Nice, puis prêtre le 18 septembre 1869. Monseigneur Jordany l’affecte immédiatement comme professeur au petit séminaire de Brignoles, avant de le nommer vicaire au Val le 15 octobre 1871, et ensuite vicaire à Fréjus, le 1er novembre 1874. Il restera à ce poste modeste sous quatre épiscopats successifs, avant que Mgr Mignot ne lui donne une stalle de chanoine titulaire le 16 octobre 1898. En 1900, on lui confie au chapitre la fonction de maître des cérémonies, en remplacement de Messire Joseph Michel, le doyen décédé cette année. Le chanoine Roman meurt à Brignoles où il était venu finir ses jours, le 11 octobre 1911.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.

formation cléricale à La Castille, il y est ordonné sous-diacre le 6 avril 1946, pu
is reçoit le sacerdoce le 29 juin de la même année. On l’envoie comme vicaire à La Seyne le 16 juillet suivant. C’est en 1960 que l’abbé Rouvier est nommé aumônier de l’Action Catholique des Enfants et aumônier des Guides. Le titre de doyen honoraire lui est conféré le 7 septembre 1963. L’abbé Rouvier est ensuite aumônier des Petites Sœurs des pauvres, puis curé de la paroisse du Sacré-Cœur au quartier des Routes à Toulon ; il accueille alors dans cette paroisse le séminariste Gilles Rebêche qu’il impressionne par son activité et sa prédication imagée pleine d’humanité. Il est ensuite nommé au secteur Est de la ville, responsable de la paroisse Saint-Cyprien. Il devient ensuite administrateur de la Castille, le 1er avril 1977. Il est fait chanoine titulaire en 1983. Le chanoine Rouvier meurt à Hyères le 30 mai 1998 après une hospitalisation douloureuse.
