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Joseph Bérenger (1848-1930)

Joseph BerengerNé en 1848, au quartier Saint-Jean, à Marseille, dans un milieu très chrétien, le jeune Joseph sentit très tôt l’appel à la vie sacerdotale. Il entra donc au Petit Séminaire de la Sainte-Famille et poursuivit naturellement sa formation au Grand Séminaire de la ville. Aussitôt après son ordination sacerdotale, en 1870, l’abbé Bérenger fit ses débuts comme vicaire à Cuges, puis à la Ciotat et à la paroisse Notre-Dame-du-Mont. Le jeune prêtre fut ensuite nommé curé des Caillols avant de recevoir la charge de la récente paroisse populaire de Saint-Mauront en 1885. C’est avec une grande fierté qu’il reçut ensuite sa nomination de curé de Saint-Victor où il devait rester vingt années. L’antique basilique lui doit sa restauration complète, débutée en 1895 sous la surveillance de l’architecte Henri Revoil. Mais son zèle s’étend au-delà : il construit dans cette paroisse une école de garçons et y crée le Cercle catholique paroissial. C’est pour récompenser son zèle que Monseigneur Fabre le nomme alors chanoine titulaire de Marseille. Très attaché aux traditions religieuses locales et comme gardien du berceau de la foi à Marseille, le chanoine Bérenger ressentit très douloureusement les remises en cause par Monseigneur Louis Duchesne de la présence de sainte Marie-Madeleine sur la terre de Provence. On doit à son travail de recherche consciencieux un ouvrage au titre sans ambiguïté : Les Traditions Provençales Réponse aux arguments de M. l’abbé Duchesne, Membre de l’Institut,  publié en 1904 et suivi en 1925 par un autre volume intitulé Sainte Marie-Madeleine en Provence. Outre des publications à des fins plus directement pastorales comme La Passion, drame imprimé en 1907 à destination du Cercle paroissial, une Pastorale ou ses Soirées de Lourdes, il est encore l’auteur d’un gros travail historique sur son église : Saint-Victor, paru trois ans avant sa mort. Son compatriote, Monseigneur Simeone le fit chanoine honoraire d’Ajaccio, puis de Fréjus en 1927, quelques mois après son accession au siège de saint Léonce. Le chanoine Bérenger termine sa vie à l’institution Saint-Jean-de-Dieu, au quartier Saint-Barthélemy de Marseille et meurt le 29 novembre 1930. Il repose au cimetière Saint-Pierre de la cité phocéenne.