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Famille Brieu

Blason Etienne Brieu

La famille Brieu, attestée à Callas depuis des siècles, a fourni de nombreux prêtres dont Balthasar Brieu (1641-1705), docteur en théologie, prieur de Saint-Joseph à Morières-lès-Avignon, « vicaire »* de Callas de 1680 à 1705. Lui-même filleul de l’ancêtre Balthasar Brieu, consul de Callas au début du XVII° siècle, il est le parrain de son neveu, autre Balthasar Brieu qui épousera en 1690 Anne Camelin, de la fameuse famille fréjussienne qui donna deux évêques au début du siècle précédent, fille de Charles Camelin et d’Elisabeth Brunel et sœur du prieur de Villeneuve et vicaire de Châteaudouble, messire Honoré Camelin. De ce couple naîtront entre autres Honoré Brieu (1693-1772) qui succèdera à son oncle et parrain comme curé de Chateaudouble de 1724 à sa mort, Jean Brieu (1699-1765), qui suit et Jacques Brieu (1706-1784), curé de Callas de 1745 à 1784 : avant lui la fonction avait été occupée par Etienne Brieu (ca 1673-1744), qui avait succédé à son oncle Balthasar de 1705 à 1740, puis le neveu de ce dernier, François Brieu  (1705-1745). Ce qui fait plus d'un siècle de présence des Brieu à la cure de Callas !

Le chanoine Jean Brieu nait le 25 juillet 1699 à Callas, au foyer de maître Balthasar Brieu, avocat en la Cour, et d'Anne Camelin. Docteur en théologie, il entre au chapitre de Fréjus où il assiste, avec la qualité de chanbrieu chneoine, à un mariage le 23 février 1762, et meurt à Callas le 3 mai 1765.

Il a un neveu, Etienne Brieu, né à Callas le 2 novembre 1726, fils d’Estienne, bourgeois de Callas, et de Thérèse Turrel, de Bargemon. Ses parrain et marraine sont ses grands-parents paternels Balthasar Brieu et Anne Camelin. Sa famille maternelle compte également des ecclésiastiques, mais Etienne perd sa mère le 27 mars 1731 alors qu’il n’a guère plus de quatre ans. Son père se remarie le 24 février 1733. Etienne entrera à son tour dans les ordres et briguera une stalle au chapitre de la cathédrale, où il entrera en concurrence avec le chanoine Martinot. Néanmoins il est pourvu d’un bénéfice canonial au plus tard en 1764, alors que son oncle Jean occupe encore sa stalle. Au lendemain de sa mort survenue à Callas le 22 mai 1791, on l’enterre au cimetière avec la mention « prêtre ci-devant chanoine de l’église cathédrale de Fréjus », le chapitre avait cessé d’exister : douze jours avant, le dernier chanoine avait quitté Fréjus…

On note encore un Antoine-Dominique Brieu (1718-1792), prêtre de la Doctrine chrétienne, cousin issu de germain du chanoine Etienne Brieu, et un François Brieu (1753-1825), neveu dudit chanoine qui, curé de Montferrat à la Révolution, rétracta son serment émis un peu rapidement et finit ses jours dans son pays natal comme « prêtre non approuvé »...

* A cette époque, en Provence et particulièrement dans le diocèse de Fréjus, le terme "vicaire" désigne celui qu'on appelle aujourd'hui le curé, et le "curé" correspond au premier vicaire, les autres étant appelés "secondaires".