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Félix Constant (1829-1911)

Félix-Noël-Jean-Baptiste doit son deuxième prénom au beau moment de sa naissance, le 24 décembre 1829 à deux heures du soir, à Ollioules et le dernier, à son père : il est le fils de Jean-Baptiste Constant,  jardinier et de Rose Décugis. Il fit ses études au Petit-Séminaire de Brignoles et ne passa que deux ans au Grand-Séminaire de Fréjus en même temps qu’il était professeur à l’école Saint-Joseph, puisqu’il entra en 1852 chez les Capucins. A Saint-Etienne, le cardinal de Bonald consacrait la même année la nouvelle chapelle des Capucins à laquelle était annexé un noviciat : c’est de ce couvent de Saint-Etienne qu’il deviendra le Gardien. Mais sa piété filiale le poussa à se rapprocher de ses vieux parents et il revint dans le diocèse pour échanger la bure contre la soutane et prendre la cure de Carqueiranne en 1869. Il fut ensuite vicaire à Sainte-Marie, de Toulon, curé du Muy, curé de La Valette, curé de Saint-Flavien, au Mourillon en 1886. Ses aptitudes et son attrait pour le ministère de la parole sacrée en firent un prédicateur apprécié de missions, de carêmes et de retraites ; il prêcha beaucoup dès le début de son ministère et jusqu’à sa retraite. Mgr Mignot le fait chanoine honoraire en 1891, dignité dans laquelle il est installé le lundi 28 septembre, à l'office capitulaire du soir. En 1898, démissionnaire, il se ménagea pour ses vieux jours un asile à La Valette auprès d’une pieuse famille, c’est là qu’il mourut le 4 mai 1911, humble fils de saint François, comme il l’avait toujours été. Il repose dans le tombeau des prêtres au cimetière de la Valette.