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Mgr Joseph Marthé (1842-1919)

Joseph-Albert Marthé naît le 6 avril 1842 à Toulon. Ses parents habitent la vallée de Dardennes, son père, armurier est originaire d’Antibes. Le jeune Joseph-Albert est accompagné dans le discernement de sa vocation par le clergé de la paroisse du Pont-du-Las que fréquente l'enfant. Il entre au séminaire et est ordonné prêtre le 10 juin 1865. Il est d'abord appelé à être desservant de la Bastide, en 1865 puis à occuper le poste de vicaire à Fayence de 1866 à 1868. Pendant qu'il assume ces modestes fonctions, il en profite pour conquérir les grades théologiques à la faculté d'Aix : il est ainsi reçu docteur en théologie en 1867. De 1868 à 1874, il est vicaire à Cannes, puis passe sept ans dans la paroisse de Saint-Flavien, à Toulon, avec la même fonction. L'archiprêtre de Sainte-Marie de Toulon, Mgr Tortel le demande alors comme vicaire : il y reste de 1881 à 1892. A son contact, il apprend comment le curé est à la fois l'homme de Dieu et l'homme du peuple. En 1892 on lui confie l'aumônerie du lycée de Toulon. Sur la recommandation de Mgr Tortel, Mgr Mignot en fait son vicaire général en décembre 1897, il est fait chanoine titulaire avec la qualité d’archidiacre la même année. A la mort de Mgr Tortel en 1900, il est appelé à lui succéder comme curé archiprêtre de Notre-Dame de la Seds, à Toulon et devient alors chanoine honoraire. Il y est installé le 8 février 1900, jour du sacre de Mgr Arnaud. Par bref du 7 février 1905, il est élevé à la dignité de Prélat de la Maison de Sa Sainteté. Surpris par une surdité précoce, Mgr Marthé dut abandonner le ministère actif en 1906, avec le titre d’archiprêtre honoraire de la cathédrale de Toulon. Il se retira alors sur la paroisse Saint-Joseph continuant à faire vivre sa belle intelligence par les études, qu’il avait toujours aimées. Pendant une grande partie de l’année, il habitait la vieille campagne familiale de Dardennes où il disait la messe chaque dimanche pour les gens du voisinage. Partout où il avait exercé le ministère, le bon M. Marthé sut attirer les sympathies. Il mourut après une longue maladie le samedi 24 mai 1919 et ses funérailles réunirent une foule imposante de toulonnais.