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Louis Canova (1880-1932)CANOVA BIS

Louis-Joseph-Noël Canova naît à Chambéry le 28 mai 1880. Son père, Eusèbe-Jean est natif du village de Camandona, près de Biella, dans le Piémont. Maçon, il vient bientôt s’établir avec son épouse, Joséphine Aurèle Gallea, à Saint-Raphaël où il monte un  commerce de pêcherie. Le vicaire de Saint-Raphaël remarqua les aptitudes de l’enfant et l’aida à s’orienter vers le sacerdoce. Il entre au petit séminaire, puis cinq ans après au grand séminaire de Fréjus, en 1898. Intelligence ouverte, il tenait de son ascendance italienne d’excellentes qualités et quelques tendances aux extrêmes. Dès le Grand Séminaire, sa nature sensible l’avait conduit à s’intéresser à la musique, il avait du talent par ailleurs pour l’art oratoire et sa piété démonstrative était sincère. Ordonné sous-diacre à Fréjus le 8 mai 1904, il devient prêtre la même année puis est nommé préfet d’études au Petit Séminaire de Brignoles. Mais Mgr Guillibert, désireux de relever la qualité liturgique des cérémonies dans sa cathédrale, fit le choix de l’abbé Canova comme maître de chapelle et organiste pour remplacer l’abbé Chaix qui avait été chargé malgré lui et provisoirement de cette tâche. Il se mit au travail avec entrain : il constitua une maîtrise, la « Schola Forojulienne » qui fit bientôt la fierté et la joie de son évêque. On ajouta à cette fonction celle de vicaire, à partir de 1907. Le nouvel abbé Rodié (futur évêque d’Ajaccio) arrivé en 1910 sur la cathédrale, s’attacha ce groupement de jeunesse ainsi formé par l’abbé Canova. Mgr Simeone éleva au canonicat titulaire en CANOVA SIGNATURE1927, tout en le maintenant organiste et maître de chapelle, celui que l’évêque de Monaco aurait bien voulu lui ravir en remplacement de l’éminent Mgr Perruchot (1852-1930), désormais à la retraite. Malheureusement la maladie terrassa prématurément le chanoine Canova tant physiquement que moralement : il quitta inopinément Fréjus et se retira à Mouans-Sarthoux où il mourut le dimanche 13 novembre 1932 à 52 ans, accompagné des soins du curé du lieu, l’abbé Bichot.