Louis Hermitte (1810-1887)
Louis Jean Baptiste Honoré Hermitte, naît à Hyères le 22 août 1810, fils d’Estienne Honoré Hermitte, jardinier, et de Marguerite Rose Boutin, tous deux natifs de Brignoles. Au terme de ses études, le jeune homme fut ordonné sous-diacre le 15 mars 1834 et prêtre, le 20 décembre de la même année. L’abbé Hermitte fut affecté à la paroisse de Pignans en qualité de vicaire en 1835, puis de même au Muy à partir du 1er mars 1836 jusqu’au 30 septembre 1837. Il fut un temps sans fonction tout en résidant à Pignans et retrouva un ministère pastoral le 8 novembre 1840 comme recteur de
s Adrets. De là, il assuma successivement la charge de recteur de la Londe (1er janvier 1844), Néoules (15 janvier 1850), Seillans (1er novembre 1856), La Verdière (24 août 1865). C’est là qu’il acheva la rédaction et la publication d’une Vie de saint Louis, évêque de Toulouse et patron de Brignoles, éditée à Brignoles en 1876. L’abbé Hermitte fut enfin nommé recteur de Pourrières le 1er mai 1878. C’est en 1884, qu’il reçut de Mgr Terris le camail de chanoine honoraire. Il fut encore honoré du titre de camérier du pape Léon XIII. Ce bon et digne prêtre, membre du Tiers-Ordre de saint François, affilié au Saint-Sépulcre, avocat de Saint-Pierre, qui fut un bienfaiteur du séminaire et de toutes les œuvres diocésaines, mourut à Pourrières le 5 décembre 1887. Mgr Hermitte fut inhumé selon sa volonté à Brignoles, plus précisément sous la dalle du socle de l’autel dédié à son saint patron Louis d’Anjou, qu’il avait offert à la chapelle Notre-Dame d’Espérance, avec cette condition. Le lendemain de ses funérailles, conformément à sa volonté furent distribués aux pauvres de la ville des bons de pain et de viande.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
