Antoine Carli (1923-2019)
Antoine Carli était né le 17 novembre 1923 en Corse (à Castifao), île à laquelle il était resté viscéralement attaché. Il n’a que 18 mois quand sa famille s’installe à Toulon où son père qui avait été blessé à la guerre et trépané avait obtenu un poste civil dans la marine. Antoine est ordonné sous-diacre le 24 juin 1948, puis ordonné prêtre le 11 juin 1949 dans la paroisse Saint-Jean-du-Var. D’abord vicaire à la paroisse Saint-Joseph du Pont du Las le 29 juin 1949, l’abbé Carli devient aumônier des Petites Sœurs des Pauvres à Toulon en octobre 1956. En octobre 1961 il est nommé Préfet des études au petit séminaire Saint-Charles à Hyères et reçoit le titre de Doyen honoraire le 7 septembre 1963. Ensuite l’abbé Carli exerça un ministère paroissial à la Seyne-sur-Mer dont il fut curé durant seize ans, accompagnant les mutations sociales douloureuses de l'époque, mais aussi à Pierrefeu, à Saint-Cyprien, à Hyères. Partout, il sut tisser des liens d'amitié très forts, en des temps pourtant très destabilisateurs. Il accompagna également nombre de services et de mouvements, comme la J.O.C. à Toulon dont il fut l'aumônier ou les Amis de Jéricho et bien d'autres encore. En 2002 il est nommé aumônier des cadres chrétiens, il le sera aussi du groupe Evangile et Mission et du groupe Renaissance.
C’est le 3 octobre 2001 qu’Antoine Carli est installé comme chanoine titulaire, dans la promotion qui comptait en outre les chanoines Molinas, Guillot, Espitalier, Moncault et Denis.
En 2008, il est en résidence à Solliès-Pont, et apporte des services appréciés à la paroisse de La Farlède.
Le chanoine Carli célèbre son jubilé sacerdotal le 16 juin 2019 à la Castille, entouré de très nombreux amis, il participe au pèlerinage diocèsain à Lourdes du 10 au 15 juillet et meurt assez brutalement quelques semaines plus tard à l’hôpital Sainte-Musse de Toulon, le 3 août 2019, laissant le souvenir d’un homme d’une grande humanité, doté d’un sens de l’humour qui contribuait à rendre sa personnalité attachante.
Il est inhumé le 7 août au cimetière central de Toulon, après des funérailles célébrées en la cathédrale de la ville qui réunirent plus de quarante clercs et de très nombreux fidèles.
Il était membre de l’Institut séculier des Prêtres du Cœur de Jésus.
En 2018 un livre consacré à son parcours avait été édité aux éditions Edilivris-Aparis, sous le titre : « Le trésor d’un prêtre. Père Antoine Carli, une vie d’action et de réflexions », signé Anne Ruault.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
