René Serveau (1919-2010)
René Serveau naît le 23 août 1919 à Rouen. Il est ordonné sous-diacre à La Castille le 22 octobre 1944 et prêtre dans la cathédrale de Toulon le 31 mars 1945. Il commence son ministère au service de cette paroisse Sainte-Marie où il est nommé vicaire le 18 août suivant. Il y restera dix-sept ans. Le 15 septembre 1962 lui est confiée la charge de curé de la toute nouvelle paroisse toulonnaise Saint-Pie X. L’église venait d’être construite, à l’aide des crédits des dommages de guerre mais tout était à faire. Matériellement, on lui doit l’installation de l’orgue en 1964, construit par la manufacture Dunand. En 1985, l’abbé Serveau fait appel à Joseph Avédikian, alors chef de chœur de la paroisse Saint-Cyprien, pour reprendre la manécanterie de l’abbé Georges Manassero. Dès janvier 1986, le nouveau chef, transformera le groupe en “maîtrise”. Le nouveau curé s’investira totalement dans la constitution et l’animation de la communauté paroissiale et mérita d’être nommé chanoine en 1992 par Mgr Madec. Après avoir du passer la main, il sera un temps au service de la paroisse Saint-Georges et s’établira finalement à la maison de retraite mariste du Clos des Pins, avenue Jean-Baptiste Abel. Il meurt à Toulon le 21 juillet 2010 et est inhumé au cimetière central de la ville.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
