Elie Ronco (1880-1967)
Elie-Clément-Guillaume Ronco naît à Pierrefeu le 10 mai 1880, fils d’immigrés italiens : son père, Lazare Ronco, était originaire de Ranzo, au nord d’Albenga en Italie, et sa mère, Eloïse-Catherine Ricardo, de Port-Maurice. L’abbé Ronco est ordonné sous-diacre le 18 mars 1905, puis prêtre, le 29 juin 1906. Nommé immédiatement vicaire à Puget-Ville, il l’est successivement au Luc à partir du 16 mars 1906, puis à la paroisse Saint-Joseph du Pont-du-Las le 16 juin 1920. Il devient curé de Garéoult le 13 mai 1925, puis de Six-Fours Reynier le 16 juillet 1929. C’est lui qui sera mis à la tête de la paroisse Sainte-Roseline nouvellement créée dans le quartier de l’Escaillon à Toulon, le 1er octobre 1937. La nouvelle église, construite près de la chapelle Notre-Dame de la Nativité est bénite par Mgr Simeone le 24 avril 1938. Dans ce nouveau pôle paroissial, l’abbé Ronco développe notamment les œuvres de jeunesse : patronage, Cœurs Vaillants, scouts, Cadets du Rosaire, etc. Cinq ans plus tard, en 1942, il reçoit le camail de chanoine honoraire de la cathédrale. Le chanoine Ronco prend sa retraite le 1er septembre 1957, se retire à la Villa Saint-Charles et meurt en 1967. Il est inhumé au caveau des prêtres à La Crau.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
