Victorin Arène (1869-1960)
Casimir-Victorin Arène nait à Solliès-Pont le 27 septembre 1869, fils de Louis-Jean-Baptiste Arène, ménager, et de Christine-Lazarine Bouffier. Victorin est ordonné prêtre le 29 juin 1893 puis envoyé comme professeur au petit séminaire de Brignoles pour la rentrée d’octobre de la même année. En 1906, il reçoit le titre de doyen honoraire avant d’être transféré en janvier 1907 à l’institution Sainte-Marie de La Seyne. L’abbé Arène est ensuite nommé supérieur du petit séminaire Saint-Charles (alors à Hyères), le 1er novembre 1911. Il reçoit le camail de chanoine honoraire de la cathédrale de Fréjus le 8 juillet 1917. En 1922, le chanoine Arène devient curé de la paroisse Saint-Cyprien de Toulon, puis reçoit la charge de curé-doyen de Saint-Louis, toujours dans la même ville, le 8 mai 1926. Il prend sa retraite le 16 octobre 1944 mais accepte encore d’assumer la direction académique de l’école presbytérale le 16 novembre 1947. Un bref du 26 novembre 1947 le nomme Prélat de Sa Sainteté, consécration d’une belle vie sacerdotale marquée par une sérieuse et vaste culture et surtout par un profond esprit surnaturel. Mgr Arène meurt à la Villa Saint-Charles, au domaine de la Castille où il s’est retiré, le 25 octobre 1960. Il est inhumé à Solliès-Pont.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
