Fouques de Caille (12 -1273)
Fouques de Caille est né à Brignoles au début du XIIIème siècle, d’une noble famille, probablement fils de Bérenger de Caille, l’un des chevaliers qui transigèrent en 1222 avec le comte Raymond Bérenger pour le consulat de Brignoles. Fouques fut lui-même, tout au long de sa carrière, un grand ami de Raimond Bérenger V puis de Charles d’Anjou, son gendre. Ainsi sera-t-il mêlé à presque toutes leurs affaires publiques et domestiques, souscrivant les diplômes comtaux comme un conseiller intime. Il figurera même comme un des exécuteurs de la princesse Béatrice, devenue reine de Naples. Chanoine de Fréjus, il succède comme prévôt à Raymond Bérenger dans le courant de l’année 1235. On le voit figurer à ce titre à partir du 8 août (dans une charte de l'abbaye St-Pons, de Nice) de cette année et jusqu’à la fin de l’année 1240 durant laquelle il est élu évêque de Riez (après la mort, le 9 août, de Rostand de Sabran). A partir de 1255, il y fonda l’abbaye de chanoinesses de Sorps, sur la commune actuelle de Bauduen. Il assista en 1252 à la consécration de l’autel de la chartreuse de Montrieux, dans lequel on déposa des reliques de saint Lazare, évêque de Marseille, de sainte Marie-Madeleine et de sainte Anne. Il mourut le 27 juillet 1273.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
