Amédée Constantin (1824-1890)
Paul-Amédée Constantin naît le 24 juillet 1824 à Sault (Vaucluse), au foyer de Dominique-Maximilien Constantin, propriétaire et adjoint au maire de Sault et de Lucie de Roussel. Quand il entre au petit séminaire, il se lie d’amitié avec un garçon de six mois son aîné, qui ne devait pas lui être inconnu : Ferdinand Terris (dont le frère aîné, Philippe, épousera en 1839 la fille du maire de Sault : ils seront les parents du chanoine Paul Terris). Quand Ferdinand deviendra curé de Saint-Siffrein de Carpentras en 1867, il aura la joie d'y retrouver l'abbé Amédée Constantin qui en était depuis quelques années le vicaire administrateur et qui restera pendant neuf son premier collaborateur, pieux, intelligent et dévoué. Sacré évêque de Fréjus en juin 1876, Mgr Terris décidera d’octroyer dès le mois d’août suivant le camail de chanoine honoraire à son fidèle ami, Amédée Constantin. En 1884, le chanoine Constantin est nommé curé-doyen de Bollène. Celui qui est à la fois chanoine honoraire de Fréjus et d’Avignon s’éteint à Bollène le 17 juin 1890.
On consultera à son sujet la monographie publiée chez Seguin frères en 1890, intitulée Monsieur l'abbé P.-A. Constantin, chanoine d'Avignon et de Fréjus, curé-doyen de Bollène, décédé le 17 juin 1890.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
