François-Joseph de Villeneuve-Esclapon (1757-1831)

François-Joseph de Villeneuve-Esclapon naît né le 12 juin 1757 à Grasse, il est baptisé le lendemain dans la cathédrale de la ville. Il appartient à cette branche de l'insigne famille de Villeneuve qui s'est largement illustrée dans l’histoire du diocèse de Fréjus. Il est le fils Pierre de Villeneuve, seigneur d’Esclapon et de dame Marie de Théas de Caille. Il était abbé commendataire de Notre-Dame de Gourdon (Lot) et vicaire général d'Auch avant la Révolution. Il renonça alors aux fonctions ecclésiastiques sans prêter le serment schismatique, et fut maire de Fayence. Il reprit plus tard l'habit ecclésiastique, fut nommé chanoine honoraire d'Aix par Mgr Ferdinand de Bauuset-Roquefort, contribua pour une grande part à faire rendre au culte la Sainte-Baume et fut ensuite fait chanoine titulaire de Fréjus lors de la première promotion du 30 novembre 1823, et vicaire général. Le 13 décembre 1826, il est désigné pour être évêque de Verdun, préconisé à Rome le 9 avril 1827 et sacré le 20 mai suivant par Mgr Ferdinand de Bausset-Roquefot, archevêque d’Aix, assisté de l’évêque de Strasbourg et de celui de Nancy, il devient alors « chanoine d’honneur de Fréjus ». Il meurt à Verdun le 14 novembre 1831.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
