Frédol d'Anduze o.s.b. (1165/6 - 12 septembre 1197)

Blason : de gueules à trois étoiles d'or.
 Membre d’une des plus anciennes familles du Languedoc, Frédol (ou Frédolon) d’Anduze, évêque de Fréjus compte au moins six parents qui coiffèrent la mitre : il est le frère de Bermond d’Anduze, évêque de Sisteron (1174-1214), le neveu à la mode de Bretagne de Pierre d’Anduze, archevêque de Narbonne (1149/50-1155/56), le lointain neveu de Géraud d’Anduze, évêque de Nîmes (1016-1026) et de son frère Frédol d’Anduze, évêque du Puy (1016-1031), tous deux, demi-frères de son quinquisaïeul et petits-neveux de Bernard d’Anduze, évêque de Nîmes (947-986), et le grand oncle de Bermond d’Anduze, évêque de Viviers (1222-1242).
Il est le fils de Bertrand d’Anduze et d’Adélaïde de Roquefeuil, ses frères et sœurs sont :
* Bermond, chanoine de Maguelone, évêque de Sisteron. En mars 1179, Bermond se rend à Rome pour prendre part au concile de Latran. Le 20 juin 1209, il participe au concile de Saint-Gilles au cours duquel Raimond VI se réconcilie avec l’Eglise. Il meurt le 12 juin 1214.
* Vierne femme de Raymond de Pierre.
* Bernard VI époux d’Eustorge.
* Raymond époux de Guillemette de Montpellier. Il hérite des terres de sa mère et engendre la seconde maison de Roquefeuil.
Frédol, né vers 1123, entra très jeune au monastère de Saint-Victor de Marseille et en fut élu abbé à 40 ans, il devint évêque de Fréjus probablement à la fin de l’année 1165. L’année suivante il est à Aix, où le roi Alphonse prend possession du comté comme successeur de son cousin Bérenger II. En 1169, il donne l’église de la Roquette aux religieuses de la Celle.
 ans, il devint évêque de Fréjus probablement à la fin de l’année 1165. L’année suivante il est à Aix, où le roi Alphonse prend possession du comté comme successeur de son cousin Bérenger II. En 1169, il donne l’église de la Roquette aux religieuses de la Celle.
En 1170, de concert avec Pierre Isnard, évêque de Toulon, il fonde la chartreuse de la Verne, auquel il abandonne toutes ses dîmes, ce qui lui vaut d’être choisi comme évêque par la communauté dont la frontière entre les deux diocèses traversait longitudinalement la chapelle.
En 1178, il accompagne Raimond-Bérenger III, comte de Provence, à Grasse et souscrit à un diplôme donné à l’Eglise d’Antibes. Le 30 juillet de la même année, il assiste au couronnement de Frédéric Barberousse comme roi de Bourgogne, à Saint-Trophime d'Arles. En 1190, il s’accorde avec Astorge, abbé de Saint-Victor, au sujet des dîmes de Callas.
Il meurt le 12 septembre 1197.



 Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
