Bertrand II (1131-1145 ?)
Bertrand était depuis le début du siècle archidiacre de la cathédrale de Fréjus quand il fut élevé au rang de prévôt et enfin à celui d’évêque, après la mort de Bérenger le 5 juillet 1131.
C’est sous épiscopat, le 14 avril 1136 qu’un groupe de moines cisterciens quittant l’abbaye de Mazan, en Vivarais, vint s’établir sur les terres de Tourtour en créant le monastère de Notre-Dame de Florièges qui se déplacera une quinzaine d’années plus tard à quelques kilomètres de là pour fonder le monastère du Thoronet. A ce propos voici ce qu'écrit Raoul Bérenguier dans sa présentation de l'abbaye : "Comme, à ce moment, Bertrand II de Castellane occupait l'évêché de Fréjus, il est permis de penser que les puissants seigneurs de Castellane, qui eurent par la suite leurs tombeaux dans l'abbaye de Châteauvieux, fille du Thoronet, et qui, au cours des siècles, furent les bienfaiteurs de ce monastère, intervinrent en faveur de cette création et certainement l'évêque de Fréjus n'y fut pas étranger." En effet, sans certitude, certains historiens en font le fils de Laugier, lui-même fils de Boniface Ier de Castellane ; il serait alors le neveu d’Aldebert, oblat de Lérins avant de devenir évêque de Senez à l’époque où Bertrand accède à l’épiscopat.
Deux bulles sont adressées à l'évêque Bertrand, d’Innocent II (vers 1140) et d’Eugène III (27 octobre 1145), faisant justice aux requêtes des moines de Lérins puis à celles des chanoines de Barjols.
On ne sait pas s’il faut prolonger au-delà son épiscopat, sur lequel nous ne possédons pas d’autres informations.
Il mourut un 15 novembre.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
