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L’ÉVÊQUE COADJUTEUR

Ancien siege episcopal de la cathedrale de FrejusLe pape François a nommé le 21 novembre 2023, Son Excellence Monseigneur François Touvet, évêque coadjuteur de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

Qu’est-ce qu’un évêque coadjuteur ?

Quand les besoins pastoraux du diocèse le demandent, un ou plusieurs évêques auxiliaires peuvent être nommés à la demande de l'évêque diocésain.  Mais dans les circonstances plus graves, le Saint-Siège lui-même peut prendre l’initiative et donner à l'évêque diocésain un évêque auxiliaire muni de facultés spéciales. Si cela lui paraît opportun, le pape peut également donner à celui-ci le droit de succession, il est alors appelé évêque coadjuteur. (canon 403)

Cet évêque coadjuteur prend possession de son office dès le moment où il présente par lui-même ou par procureur ses lettres apostoliques de nomination à l'évêque diocésain, en présence du chancelier de la Curie.

L'évêque coadjuteur nécessairement constitué vicaire général (canon 406) assiste l'évêque diocésain dans tout le gouvernement du diocèse et il est tenu aux mêmes obligations que l'évêque diocésain.

L'évêque coadjuteur fait par ailleurs pleinement partie de la conférence des évêques où il jouit du suffrage délibératif. (canon 454)

Au canon de la messe, le prêtre est tenu de citer le nom de l’évêque diocésain qui est le pasteur légitime de son Eglise, et il peut ajouter celui du coadjuteur : « notre évêque N, (et son coadjuteur N) ».

À la vacance du siège épiscopal, par démission, transfert ou décès, l'évêque coadjuteur devient immédiatement évêque du diocèse.

Qui est Monseigneur François Touvet ?

Bien que né à Paris le 13 mai 1965, François Marie Pierre Touvet n’est pas sans liens avec Toulon. Il est en effet le troisième des cinq enfants du capitaine de vaisseau Pierre Touvet qui fut scolarisé à Toulon et y reçut même la confirmation des mains de Mgr Simeone le 27 juin 1937. Sa mère Hélène Bazin, fille de lieutenant de vaisseau, voit le jour à Toulon le 15 décembre 1933 et se souvient avoir été témoin du sabordage de la Flotte le 27 novembre 1942. Quelque chose le prédisposait à se rapprocher un jour de notre côte...

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Les dernières promotions

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2022

Le mercredi 27 avril 2022, en la solennité de la dédicace de la cathédrale de Toulon, Mgr Rey a installé le chanoine Michaël Nachez à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

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2018

Le mercredi 3 octobre 2018, en la fête de saint Cyprien, Mgr Rey a installé le chanoine Charles Mallard à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

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2017

Le mercredi 26 avril 2017, Mgr Rey a installé deux nouveaux chanoines honoraires qui ont reçu à cette occasion les insignes de leur nouvelle fonction dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.        

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2016

Le 19 mars 2016, Mgr Rey a nommé cinq nouveaux chanoines, trois chanoines titulaires et deux honoraires, qui furent installés le 23 juin suivant dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.            

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Les publications

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Morale, histoire, théologie, spiritualité, les chanoines continuent d’apporter leur contribution à la vie du diocèse également par leur recherche et leurs travaux intellectuels.

On trouvera dans cette rubrique quelques références aux publications qui ont vu le jour ces dernières années, même si la liste n’est pas exhaustive.

 

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Pierre Emphian (1640-1707)

Pierre Emphian (Anfian, Enfian ou Amphian) naît à Fréjus et reçoit le baptême à la cathédrale le 5 septembre 1640. Il est le fils d’Honoré (fils de Geoffroy), marchand, et de Jeanne Aubert, qui s’étaient mariés le 28 octobre 1635 à la cathédrale de Fréjus. Sa mère est la sœur du chanoine André Aubert (1613-1656) qui sera le parrain de son frère, André Emphian (né le 15 juin 1650). Mais deux mois plus tard, le 17 août, meurt le père de famille, Pierre n’a pas dix ans. En 1665, on réussit à bien marier une sœur, Marguerite, avec Jean Valence, écuyer du Muy, fils du coseigneur de Roquebrune. A l’époque de la naissance de Pierre, la famille paternelle comptait un consul de la ville, Jean Emphian, et, deux générations plus tard, donnera quelques ecclésiastiques comme les deux frères Elie-Marie (ou Pierre-Elie) Emphian (1714-1770), économe du séminaire en 1742 puis curé de Saint-Raphaël de 1743 à 1770 et François (1719-1748), qui sera secondaire à la cathédrale (le chanoine Pierre Emphian avait été parrain de leur frère aîné, Pierre, en 1699). En effet, notre Pierre Emphian avait hérité à quinze ans du canonicat que lui avait résigné son oncle avant de mourir avec sa prébende de Brovès. A cause de cet héritage inattendu, le jeune homme dut renoncer à la perspective d'une vie plus confortable. Un temps contrarié par ce projet, grâce à son travail et à ses qualités personnelles, Pierre Emphian accéda au sacerdoce et sut honorer son statut, dit Antelmi, par une vie digne d'éloges. Nul autre membre du chapitre ne fut plus assidu que lui à la cathédrale : il assista à quantité de cérémonies entre 1659 et 1688, en particulier des baptêmes où il accepta souvent d’être parrain, ce qui vérifie ses étroites relations avec les membres de la bourgeoisie locale. Laemphian dernière fois, ce sera le 25 février 1699, pour porter sur les fonts baptismaux Pierre, le fils de son parent Jacques Emphian, maître chirurgien royal, et de son épouse Marie-Thérèse Richelmy. Après avoir reçu les sacrements, le chanoine Emphian mourut à soixante-six ans, le 31 août 1707 et fut inhumé dans une des tombes du chœur de la cathédrale.